À l’aide de son langage visuel original et révolutionnaire, Morrisseau a réinventé de nombreux récits sacrés qui lui avaient été racontés.
Après avoir quitté le pensionnat, Morrisseau retourne à Beardmore, près de la Première Nation de Bingwi Neyaashi, pour poursuivre son apprentissage auprès des personnes gardiennes du savoir, dont son grand-père.
Je suis rentrée chez moi et j’ai vécu à nouveau avec ma famille, réapprenant certaines choses, renforçant celles que je ne voulais pas perdre. J’ai continué à parler ma langue autochtone. Il a fallu huit mois à mon frère pour se remettre à parler l’ojibwemowin.
Art of Norval Morrisseau, 1979, p. 42.
Transmises à Norval Morrisseau par son grand-père, Moses Potan Nanakonagos, les récits-médecine figurent dans son art comme une forme de narration visuelle, tout comme dans le livre qu’il a rédigé et publié en 1965, Legends of My People: The Great Ojibway.
Les récits-médecine varient considérablement d’une région à l’autre de l’Anishinaabeg Aki. Pour obtenir plus d’informations, mieux vaut consulter une personne gardienne du savoir traditionnel, une personne aînée ou une personne-médecine.